poèmes de Baptiste Pizzinat
Les vivants – mais qui sont-ils ? – prétendent que tout cela est trop personnel. Ils pensent que tu n’es pas leur sœur, et que ces mots sont nos affaires.
Mais pourquoi, dès lors, restent-ils la gorge nouée ?
Le regard perdu
dans le reflet de tes cheveux noirs
lisses
comme ces anges
qui ne laissent pas de trace
mais des apparitions